Les couverts végétaux en viticulture méditerranéenne : optimiser leur pilotage
En partenariat avec le CivamBio66
Formation créée le 10/01/2022. Dernière mise à jour le 08/06/2023.
Version du programme : 1
Programme de la formation
Présentation générale: Les objectifs des couverts végétaux sont multiples pour la viticulture méditerranéenne. La littérature fait état d’une augmentation de la capacité d’infiltration et de stockage de l’eau, ainsi que d’une atténuation des phénomènes de ruissellement et d’érosion. Mais les couverts végétaux permettent aussi l’amélioration et/ou la restauration de la fertilité des sols grâce à une augmentation de la faune du sol. Cette technique reste pourtant peu utilisée sur le pourtour méditerranéen, qui souffre pourtant des caractéristiques classiques de dégradation des sols : sols peu profonds et peu fertiles, faible capacité de rétention en eau, épisodes climatiques exceptionnels très marqués et de plus en plus récurrents avec le changement climatique… Les quelques groupes de vignerons pratiquants cette technique se posent ainsi encore beaucoup de question autour de l’optimisation du pilotage des couverts : choix du mélange, date et type de semis, choix de la destruction en fonction de l’objectif du couvert, etc… L’objectif de cette formation est ainsi de développer l’expertise technique des producteurs autour des couverts végétaux, et ainsi de faire progresser les connaissances autour de cette pratique à même d’améliorer résilience de leurs exploitations face aux risques du changement climatique. Objectif général : Perfectionner le pilotage des couverts végétaux en viticulture méditerranéenne via une approche technico-économique.
Objectifs de la formation
- Optimiser le pilotage des couverts végétaux via une approche technico-économique .
Profil des bénéficiaires
- Viticulteurs des Pyrénées Orientales souhaitant implanter des couverts végétaux.
- Aucun prérequis.
Contenu de la formation
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L’impact potentiel des couverts sur le sol et sa capacité de résilience : augmentation de la MO du sol (biomasse incorporée au sol), décompaction du sol (verticalité obtenue grâce aux espèces à systèmes racinaires pivotants), réduction de l’érosion de surface (effet splash et ruissellement de surface réduit), réduction de l’ETP (évaporation limitée par le couvert), et limitation de montée d’adventices (effet mulch).
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Les points de vigilance à avoir dans un contexte pédoclimatique méditerranéen : la compétition hydro-azotée du couvert.
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Les différentes espèces utilisables et leurs caractéristiques : matière sèche apportée, apport azoté, apport carboné, effet mulch, capacité de rétention de l’eau en surface, pouvoir pivotant du système racinaire.
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Approche économique de la pratique : la gestion du temps de travail et du calendrier spécifique aux couverts végétaux, optimisation du nombre de passages sur la parcelle, pistes d’amélioration de l’efficience de la pratique, les coûts de mise en place des couverts végétaux (matériel nécessaire, semences, économies d’intrants fertilisants, etc… ).
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Optimisation de la date et des moyens de destruction du couvert en fonction de l’objectif visé et des contraintes, recherche d’un équilibre agroéconomique.
Intervention de Nicolas Dubreil (technicien en viticulture Bio au CivamBIo66).
- Feuilles de présence.
- Questions orales ou écrites (QCM).
- Mises en situation.
- Formulaires d'évaluation de la formation.
- Certificat de réalisation de l’action de formation.
- Accueil des apprenants dans une salle dédiée à la formation.
- Documents supports de formation projetés.
- Travail de mise en situation pour définir le couvert à semer à l’automne prochain en fonction des problématiques propres au stagiaire (terroir, caractéristiques pédologiques du sol, etc).
- Matériel disponible.